Tiberistes
Reina réconforte ses troupes
Lundi 12 mars, 0h 25. Dans son QG de campagne, Vincent Reina mesure la déception de ses militants après une troisième place qui leur laisse peu d’espoir.
Résultats en mains, Vincent Reina s’adresse à ses militants dans un silence de plomb. Réunis autour de lui, une trentaine d’entre eux écoute, la mine défaite, le candidat tiberiste. “Nous faisons un peu plus que la moyenne à Paris et le IXe n’a pas encore basculé. Reste à savoir s’il reste des voix”, lance-t-il en guise d’introduction.“Bravo n’a pas fait le score prévu mais surtout personne n’annonçait les Verts à 13 %”, souligne-t-il en rappelant que les écologistes ont profité de l’electorat de la nouvelle génération installée dans l’arrondissement. “Nous faisons 16%, on aurait pu faire plus, reconnaît-il, Lellouche fait un score honorable mais qui n’est pas extraordinaire et la somme de nos deux résulats dépasse les sondages.
Laissez-moi le temps de discuter avec mes colistiers et Jean Tiberi, en attendant un signe de M. Séguin, si signe il y a. Car ce soir je suis incapable de vous dire ce que je ferai. Mais le IXe n’est pas tombé. Rien n’est fait.” Et de lâcher, en conclusion, un “réveillez-vous !” qui sort l’assistance de sa torpeur pour un court instant et déclenche les premiers applaudissements de la soirée. Mais beaucoup on du mal à y croire. Et après avoir échangé quelques verres et des paroles réconfortantes, le fidèle lieutenant de Jean Tiberi file, dossiers sous le bras, à l’Hôtel de Ville.
Caroline Nugues