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Philippe Séguin lors de son meeting de clôture de campagne : “les attaques n’ont pas sali mon honneur”.

Médias
Les Guignols : trop loin selon Séguin
Dimanche 11 mars, 11h. Focalisés sur la campagne parisienne, les médias ont parfois pratiqué l’humour grinçant. Au grand dam des candidats
Mercredi matin sur France Inter. Laurent est un auditeur marseillais du service public. Mais ce jour là, s’il est en ligne dans l’émission Radio com’, c’est pour manifester son ras-le-bol de l’omniprésence sur les ondes de la campagne électorale parisienne. Selon lui, les médias se sont noyés dans la bataille pour la mairie de Paris. Dans le studio de France Inter, Stéphane Paoli et Pierre Le Marc journalistes au service politique, admettent qu'on est au bord de l’overdose.
Jamais sans doute les médias n’auront autant couvert l’élection des quelques 36 000 maires de France. Toutes les villes ont eu leur minute de gloire dans les journaux télévisés. Mais c’est Paris qui a focalisé l’attention. Et ce vedettariat n’a pas enthousiasmé l’ensemble des candidats. A commencer par Philippe Séguin.
Le candidat légitime de la droite s’est senti lésé dans son combat contre Bertrand Delanoë par des médias qui, selon lui, auraient “cherché la petite phrase” l’empêchant de “développer un discours plus exigeant”. Dans son meeting de fin de campagne au Palais des Sports, mardi 6 mars, soutenu par les 2 000 militants présents, le candidat pour l’Hôtel de ville n’a pas hésité à régler ses comptes avec quelques journalistes et autres humoristes officiant notamment sur Canal+. Conscient que s’attaquer aux “Guignols de l’info” peut exposer à des représailles violentes, Philippe Séguin avait jusqu'à présent fait le gros dos. Mais c’en était trop! Il ne pouvait plus supporter sa marionnette animée de pulsions sado-masochistes et dominée par une Bernadette Chirac experte dans le maniement du fouet. Finalement, le candidat à la mairie n’aime pas les coups... contrairement à ce que sa marionnette laisse entendre.

Benoît Martin