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- Patrice Estanguet (canoë-kayak, médaille de bronze aux JO d’Atlanta en 96). 9e sur la liste PS d’André Labarrère à Pau.
- Franck-Eric Morel, tête de la liste UDF de Courbevoie où se présente Sophie Moniotte.

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- article Levallois.

Nouveaux candidats
Les champions en listes
Dimanche 11 mars, 11 h. Une trentaine de sportifs en position éligible sur les listes électorales cette année. De gauche ou de droite, le champion ne veut pas être un fantôche.
On attendait David Douillet, on aura Nathalie Tauziat (tennis), Sophie Moniotte (patinage artistique), Patrice Estanguet (canoë-kayak), Marie-Claire Restoux (judo)... et 25 autres. Cette année, tous les sportifs s’engagent, même si l’on note une forte prédominance des rugbymen et des footballeurs. De plus, le “sportif politique“ est plus souvent un homme qu’une femme et statistiquement, il parle “avé l’assent” du Sud.
Certains se sont véritablement engagés politiquement, comme Marie-Claire Restoux, la championne olympique d’Atlanta, qui prend des risques à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) en étant 3e sur la liste de Patrick Balkany (DVD), l’ancien maire tout fraichement sorti du tribunal. Dans le même département, la patineuse Sophie Moniotte, 3e de la liste UDF à Courbevoie, est elle aussi très convaincue : “C’est sûr, je n’aurai pas été candidate à gauche.” D’autres, comme Nathalie Tauziat (12e sur la liste UDF à Anglet, Pyrénées-Atlantiques) ou Patrice Estanguet (9e sur la liste PS à Pau), admettent avoir prêté leur nom à un projet qui leur tient à coeur.
"Pas là pour faire la potiche"
Mais gauche ou droite, politisés ou pas, ces champions réclament tous la même chose : ne pas jouer le rôle de simple faire-valoir. Véronique Pecqueux-Rolland, vice-championne du monde de hand-ball et 2e sur la liste RPR à Dijon (Côte-d’Or), résume : “Je ne suis pas là pour faire la potiche de service qui serre les mains des électeurs.” A bon entendeur...
La relève est bel et bien prête. “C’est vrai, je me suis pris au jeu de la campagne électorale,” avoue Patrice Estanguet. Et ce n’est pas une mode éphémère, Sophie Moniotte en est persuadée : “Les élections, c’est comme les compétitions : quand vous en ratez une, il y a toujours les suivantes pour se rattraper.”
Nelly Assénat