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Argenteuil, la belle rouge qui vacille

L'inexorable déclin du PCF
Villes moyennes
La débâcle du PCF
Dimanche 18 mars, 22h05 - Evreux, Tarbes, Nîmes, Sète... les maires sortants communistes ne sont pas à la fête dans les communes de plus de 20 000 habitants.
Plusieurs bastions communistes sont tombés ce soir. Nîmes (Gard) seule ville de plus de 100 000 habitants tenue par le PC, a basculé à droite. La liste du maire sortant Alain Clary a cédé face à la liste de droite conduite par Jean-Paul Fournier qui a glané 55,67% des voix. Roland Plaisance, maire sortant à Evreux (Eure), a perdu son fauteuil. C’est Jean-Louis Debré (RPR) qui l’a battu avec 53,21% des voix. A Tarbes (Hautes-Pyrénées), le démocratie libérale Gérard Trémège est venu à bout du maire sortant Raymon Erraçarret qui briguait un quatrième mandat. La liste du candidat de droite a remporté 50,08% des suffrages contre 49,92% pour celle conduite par le communiste Raymond Erraçarret.
L'Allier passe à droite
Dans l'Hérault, la droite enlève également Sète au PCF. La liste de gauche plurielle menée par le maire sortant communiste François Liberti a été devancée par la liste de François Commeinhes (DVD) d'un millier de voix. Les chiffres définitifs de la mairie créditent la droite de 52% contre 48% à la gauche. A cette liste ajoutons les villes de Drancy, Sens et Montluçon détenue depuis 1977 (Allier) perdues au premier tour. L'Allier, justement, département qui est passé à droite alors que le PCF y a perdu 4 cantons.