La soirée électorale sur les télés france
La télé sort la grosse artillerie
Vendredi 18 mars, 18h40 -
Rendez-vous inévitable pour les grandes chaînes de télévision, les soirées électorales mobilisent de gros moyens techniques et financiers. France 2 a dépensé 10 millions de francs pour couvrir les municipales 2001.
Une soirée électorale, ce sont trois mois de préparation et la mobilisation de 500 personnes: journalistes, correspondants, administratifs et collaborateurs en tous genres.
Envoyés spéciaux et correspondants sont présents dans une trentaine de villes. A Paris et à Lyon, plusieurs points de direct sont assurés. A la rédaction parisienne, les équipes de l’institut de sondage IPSOS diffusent en temps réel les résultats sur plus de 600 communes tout au long de la soirée.
Anticipation et chance
Mais sur les 10 millions de Francs que coûte la soirée, ce ne sont pas les personnels qui reviennent le plus cher. La majorité des dépenses est dédiée à la réalisation des sondages pendant toute la campagne. Vient ensuite la réservation des faisceaux satellite.
“C’est un peu la course aux meilleurs créneaux, explique Anne-Laure Mosser du service de presse de la chaîne. Plusieurs mois à l’avance, nos équipes négocient les meilleurs horaires face à la concurrence car il n’y a pas de la place pour tout le monde au même moment. Il faut tout anticiper et avoir de la chance pour avoir le direct au bon moment”.
La déclaration d’un candidat en exclusivité et c’est une petite satisfaction pour toute l’équipe. Une satisfaction de courte durée puisque la pratique veut que les chaînes concurrentes puissent reprendre les images en différé.
Fabien Chamblanc
