Ecouter http://ifrance.com/ipj/sons/trot12.rm : Les attentes des riverains de Bercy Village

Vivre dans le XIIe Bercy : joindre l’utile à l’agrément Samedi 17 mars, 15h30 - Symbole du renouveau de l’est parisien, le quartier des chais attire les promeneurs. Agréable pour flâner, les environs du cour Saint-Emilion ne répondent pas à l’ensemble des besoins des riverains.

Ecouter Les attentes des riverains de Bercy Village

Les patrouilles des agents de sécurité de la ville de Paris (à gauche). (Photo Fabien Chamblanc) Devant le multiplexe, les anciens chais accueillent aujourd’hui des commerces “tendance” (à droite). (Photo Fabien Chamblanc)

Il y a peu, Bercy c’était encore des entrepôts, des terrains vagues et des friches industrielles. Aujourd’hui, Bercy Village, sur les bords de Seine, respire le calme. Les anciens chais réhabilités accueillent, cour Saint-Emilion, là un restaurant, plus loin, un salon de beauté ou un tout nouveau centre de loisirs où s’agitent de “gentils organisateurs”. Les architectes ont su redonner un cachet et une unité à cet ensemble autrefois si fade. Ecoles bondées, commerces trop rares A deux pas, les immeubles modernes de standing ont vue plongeante sur le parc, ses mares aux canards et ses plantations géométriques. Tous les habitants louent l’agrément du quartier. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls puisque nombre de Parisiens n’hésitent pas à prendre le métro (la récente ligne 14) pour aller flâner dans ce quartier. Reste un problème. Lorsqu’on y vit au jour le jour, tout n’est pas fait pour faciliter les gestes de la vie quotidienne. Les commerces de proximité sont trop rares, les écoles bondées et les équipements sportifs insuffisants. En revanche, dans cette nouvelle vitrine du XIIe arrondissement, peu de sentiment d’insécurité. Et parmi les électeurs, on attend même du prochain maire qu’il développe davantage d’activités festives, notamment pour les jeunes. Le changement dans la continuité demandent les habitants. Ils réclament de la vie derrière ces façades... à la Disney. Benoît Martin et Fabien Chamblanc