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Bertrand Delanoë va faire sa déclaration "Bertraaaaaannndd!!!!!"

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Ambiance
Et la foule de crier "Bertraaaaannndd!!!!!"
Lundi 19 mars, 15h05 - Au QG de Bertrand Delanoë dimanche soir, l’ambiance est allée crescendo à mesure que la victoire se confirmait.
Qui m'aime me suive.
(Whitefield Tm)
Comme au Zénith, les fans attendent leur star depuis des heures. Aux côtés des centaines de journalistes français et étrangers, les premières groupies commencent à affluer place Igor Stravinsky, le QG de campagne de Bertrand Delanoë. Sous le chapiteau installé pour l’occasion, il fait déjà très chaud en début de soirée. Caméras, appareils photos et journalistes sont quatre fois plus nombreux que pour le premier tour. La musique et le retour son des soirées électorales à la télévision sont réglés à fond. Du coup, les passants, intrigués se massent contre les barrières de sécurité. “Qu’est-ce qui se passe ? On peut entrer ? on va le voir ?”. Quelques questions auxquelles les CRS postés là doivent sans cesse répondre. A l’intérieur de la tente, autour du buffet, des militants commencent à échanger leurs informations. “Je viens du IXe. Ça a l’air bon!”. De satisfaction en jubilation, les cris de joie vont crescendo à mesure que les arrondissements parisiens tombent à gauche. Les défaites socialistes ailleurs en France ne sont pas relevés. “La déception pour Blois et Strasbourg, c’est pour demain, avec la gueule de bois ! Pour l’instant, on savoure notre victoire !”, lance un Vert, brandissant fièrement un tournesol devant les caméras du monde entier.
Entrée en scène
A 22h40, la rumeur enfle. Bertrand Delanoë s’apprête à faire une intervention. Un membre de l’organisation jubile: “de toute façon, il est maquillé depuis déjà trois quarts d’heure!” Devant la tribune comme sur la place, on ne circule plus, on étouffe. Soudain, une vague anime la foule. Des milliers de “Bertrand! Bertrand! Bertrrraaannd!” jaillissent de toute part. Entre son entrée sous le chapiteau et le début de sa déclaration, Bertrand Delanoë devra lutter avec ses gardes du corps pour atteindre la tribune. Il retient son émotion. Pas les militants et les stars qu’il croise (Isabelle Giordano, Elie Semoun, Macha Meryl, Gérard Miller). Des larmes coulent sur les joues, des rires nerveux fusent. Ce n’est pas une rock star qui monte sur scène, juste “le maire de toutes les Parisiennes et de tous les Parisiens”.
Fabien Chamblanc
La sécurité n'est pas à la fête
(Whitefield Tm)
Gérard Miller,
célèbre pour ses bons mots
(Whitefield Tm)