Ecouter :

Delanoë : Paris a besoin d’un changement démocratique

“Il est normal qu’une grande force politique comme les Verts puisse gérer un arrondissement”.

Campagne
Boutault rêve du IIe
Mardi 13 mars, 19h 40 - Bertrand Delanoë et Yves Contassot se sont retrouvés dans le IIe arrondissement pour apporter leur soutien à Jacques Boutault (Verts) à qui la mairie est promise en cas de victoire.
Jacques Boutault et Bertrand Delanoë (AFP).
“Cela fait 18 ans que la droite est dans cet arrondissement et cela fait 18 ans de trop!” Souriant, Jacques Boutault, le candidat Vert à la maire du IIe, affiche là sa confiance. En compagnie de Bertrand Delanoë et Yves Contassot, il arpentait cet après-midi la rue Montorgueil. Une promenade encadrée par la presse dans cette rue commerçante.
La visite des deux chefs de la gauche est symbolique à plus d’un titre : en cas de victoire le socialiste Pierre Schapira, laissera le siège de maire au numéro deux, le Vert Jacques Boutault. Ce serait là un évènement historique puisque le parti écologiste n’a jamais géré d’arrondissement à Paris.
“Nous sommes bien implantés dans le IIe où nous avons de très bon scores depuis 1987. De plus, l'écart entre la gauche plurielle et nous est l’un des moins importants sur Paris.” Jacques Boutault justifie ainsi le choix des socialistes de laisser cet arrondissement à son parti.

Mise en garde
Néanmoins, le combat sera rude, avec une une seule liste droite. Benoïte Taffin, la maire sortante divers droite, a totalisé un score honorable dimanche dernier (35,40%) et ce malgré les divisions de son camp. En effet, ni la liste séguiniste, ni la liste tiberiste n’ont réussi à passer le premier tour.
Un défi dont Jacques Boutault a pris conscience : “Rien n’est joué. Il faut que les 7% des électeurs voté Séguin comprennent que le cap avec des idées proches de l’extrême droite ne doit pas être franchi”. Un autre rendez-vous avec Bertrand Delanoë et Yves Contassot a d’ores et déjà été pris pour jeudi prochain. Ce qui ne sera pas de trop pour mobiliser un maximum d’électeurs.

Fabien Chamblanc et Florence Hallopeau