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En direct avec... LE PROGRÈS
Lyon dans la fusion
Jean-Claude Lassalle, directeur de l'édition du Rhône du quotidien le Progrès, fait le point sur la situation des élections à Lyon.
Lundi 12 mars, 13h15 - Une liste de gauche en tête (38%) et deux listes de droite au coude à coude (24%). Lissue de la campagne pour les municipales de Lyon est plus quindécise. Première question à régler : lunion entre millonistes et listes UDF-RPR-DL. Pour Jean-Claude Lassalle, directeur départemental du journal le Progrès dans le Rhône: Rien ne dit quun accord à droite lui permettra de lemporter.
Les clés du second tour
Lundi 12 mars, 13h15 - A Lyon, la gauche pariait sur le vote des nouveaux bobos de la Croix-Rousse pour marquer un grand coup dès le premier tour. Mais Gérard Collomb est déçu. Bien quen tête, il fait moins quattendu. Selon Jean-Claude Lassalle, au second tour, le taux de participation sera lune des clés de la victoire. Il faudra tenir également compte de linfluence de la fusion à droite sur les électeurs.
Propos recueillis par Benoît Martin
En direct avec... LA PROVENCE
Ne pas vendre la peau de lours...
Si Jean-Claude Gaudin possède une avance conséquente sur René Olmeta, le candidat de la gauche plurielle, il est trop tôt pour proclamer sa victoire. Certes, il améliore ses scores, mais cela ne se traduit pas par le gain de nouveaux secteurs. Pour Thierry Noir, journaliste à la Provence, Gaudin de nouveau à la mairie, ce nest pas encore fait.
Gaudin : la bonhomie séductrice
Le maire sortant de Marseille est lauteur dune campagne de proximité à lécoute des électeurs. Jouant de ses origines locales, il a su conquérir les électeurs. Selon Thierry Noir, Jean-Claude Gaudin peut compter sur de nombreux atouts pour simposer dimanche 18 mars.
Mistral perdant
La gauche derrière René Olmeta peut avoir des regrets. Dissensions, retards dans le lancement de la campagne et manque de dynamisme de son leader... elle na jamais été en mesure dinquiéter Jean-Claude Gaudin. Des handicaps sur lesquels revient Thierry Noir.
Propos recueillis par Caroline Caldier
Dans vos journaux nationaux
Prime au sortant, Verts primés
Lundi 12 mars, 10h40. Les municipales sont à la Une de tous vos journaux nationaux ce matin. Résultats et analyses. Rien ne manque pour bien comprendre les leçons du premier tour.
Haro. Haro sur les parachutés. On ne dicte jamais aux électeurs leurs choix, même à grands coups médiatiques. Les Français lont montré hier. Les journaux nationaux insistent sur cette information ce matin. A la Une du Parisien, Les Français font ce quils veulent. Encore heureux. Jean-Michel Thérard dans Libération, poursuit : Cest une France méfiante à lendroit de la politique qui est apparue hier. Une France qui garde ses distances avec ses élites nationales, balaie les parachutés et les cumulards, quils soient ministres ou pas. Une France qui fait confiance à la proximité et à ceux qui lincarnent, les maires sortants. Telle est la première leçon à tirer du premier tour des élections municipales. La prime au sortant a plus que fonctionné. Pour Renaud Dely, dans Libération, de droite comme de gauche, nombre de maires en place ont profité de leur implantation pour se faire réélire tranquillement. Dans une interview au Parisien, Jean-Louis Borloo, porte-parole de lUDF, ne cache dailleurs pas son enthousiasme. Et le maire de Valenciennes, réélu, de sexclamer : Les Français sont géniaux. Pourquoi géniaux ? Tout simplement parce quils se préoccupent de leur ville et pas des interprétations politiques nationales. Pour lui, les électeurs ont réalisé une discrimination entre les bonnes et les mauvaises équipes en place.
En tous cas, nombre de ministres du gouvernement affrontaient sans doute de très bonnes équipes. Comme le souligne Judith Waintraub dans Le Figaro, Jospin ne peut pas pavoiser. On attendait une vague rose, elle na pas eu lieu. Et les ministres partis à lassaut des équipes de droite ont tous subi un revers, définitif pour certains. Et notre confrère dénumérer, à linstar de tous les titres, les cas de Voynet, Gayssot. Ou bien encore Guigou à Avignon, Moscovici à Montbeliard... Dur, dur dêtre connu dans ces élections locales.
Connu, Contassot ne létait pas il y a six mois. Aujourdhui, plus personne nignore le nom du chef de file des Verts parisiens. Une photo. Celle de Philippe de Poulpiquet dans Le Parisien. Le poing levé. Le visage dun homme décidé. Yves Contassot peut se targuer davoir gagné son pari. Et il a raison dêtre satisfait du score réalisé par ses listes dans la capitale. Pour Gérard Davet, Contassot retouve du punch.
Succès pour Contassot. Succès aussi pour les personnalités mises en cause. Balkany à Levallois, Mellick à Béthune, Bernardini à Istres. Pour Libé, et de manière ironique, après la prime au sortant, la prime au revenant...
Benoît Berthé
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