En direct avec... Sud Radio
Mardi 13 mars, 19h45 - A Toulouse, la liste Motivé-e-s sest alliée avec la gauche plurielle pour contrer Philippe Douste-Blazy qui a besoin des voix dextrême-droite. Explications avec Jean-Wilfrid Forquès, grand reporter à Sud Radio.
Les Motivé-e-s avec la gauche mais indépendants
Lundi soir, les listes de gauche toulousaines ont conclu un accord pour mener en commun le combat contre Philippe Douste-Blazy au second tour. François Simon (PS) pouvait craindre le maintien des Motivé-e-s de Salah Amokrane. Finalement, les partisans dune politique alternative ont rejoint la liste de gauche plurielle sans pour autant sinféoder au leader socialiste. Ils ont refusé de signer un contrat de gestion, précise Jean-Wilfrid Forquès.
Douste-Blazy franchira-t-il la ligne brune?
Pour lemporter au second tour, le député des Hautes-Pyrénées doit compter sur les reports de voix sur sa liste créditée de 41,58% dimanche dernier. Quelques électeurs des motivé-e-s pourraient se rallier à la droite, mais cest surtout en provenance du Front national et du MNR que les soutiens risquent daffluer (8% au premier tour). Pour linstant selon Jean-Wilfrid Forquès, le candidat UDF-RPR-DL a juré quil ne passera pas daccord avec lextrême-droite.
Zebda compose pour Douste-Blazy
A Toulouse, la nouvelle chanson du groupe local instigateur de la liste Motivé-e-s sannonce déjà comme un vrai hit. Ce single intitulé Ouste Douste ironise sur lancien maire de Lourdes. Cest un chant adressé à celui que les Motivé-e-s appellent le parachuté, observe Jean-Wilfrid Forquès.
Propos recueillis par Benoît Martin
En direct avec... Le Dauphiné-Libéré
Mardi 13 mars, 15 heures -Françoise Chardon, journaliste au service politique du Dauphiné Libéré, fait le point sur lentre-deux tours. Interviews à écouter.
Une campagne bien terne
45% dabstention, cest sans doute le résultat dune campagne terne sans véritable suspense. La majorité municipale derrière le maire Michel Destot na pas eu à semployer pour lutter contre Max Micoud et sa liste dUnion de la droite. Pour Françoise Chardon, journaliste politique au Dauphiné-Libéré, la joute politique na pas eu lieu.
Vraie-fausse union à droite
Cette année la droite grenobloise est unie. Du moins en apparence, explique Françoise Chardon. Car les querelles de personnes ont fleuri durant la campagne. Et Max Micoud, le candidat de lopposition, en a fait les frais.
Lunion à couteaux tirés
Partenaires dans la majorité sortante, la gauche et les Verts doivent à nouveau sentendre pour lemporter de concert à lissue du second tour à Grenoble. Mais selon Françoise Chardon, les discussions pour sentendre seront âpres entre Michel Destot (PS) et Pierre Kermen (Verts).
Recueilli par Caroline Caldier
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