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Bruits de couloirs
Reina, l’ennemi intime
Dimanche 11 mars, 17h 45. Même lors des visites des bureaux de vote, ce dimanche 11 mars, le candidat tiberiste Vincent Reina occupe les pensées de Pierre Lellouche. Et celles-ci ne sont pas franchement amicales.
Regardez cette affiche avec ces petits drapeaux, on dirait une campagne de propagande de Kim Il Sung, le président nord-Coréen.” Ce matin du premier tour, Pierre Lellouche n’est pas tendre avec son concurrent tiberiste, Vincent Reina. Dans sa voiture, entre chaque visite de bureau de vote, le député de la IVe circonscription s’en prend à celui qui est encore son suppléant. Les relations entre les deux hommes se sont dégradées tout au long d’une campagne électorale qui a parfois frisé le règlement de comptes. “La campagne des Tiberistes dans le IXe a été l’une des plus violentes de Paris”, affirme Christiane Bornet, la colistière de Pierre Lellouche.
Vincent Reina et Pierre Lellouche ne se sont pas croisés ce matin, lors de leur visites des bureaux de vote. “De toute façon, ils ne se seraient pas serré la main”, souffle Christiane Bornet.
Au soir des résultats du premier tour, Pierre Lellouche devra tout de même se poser la question d’un accord avec cet ennemi intime. Le directeur de cabinet de Tiberi, s’il est derrière le candidat de l’union de la droite, demandera la fusion des listes de droite. Une proposition refusée jusqu’à aujourd’hui par les partisans de Lellouche. “De toute façon, nous n’avons pour l’instant pris aucun contact avec eux” précise Christiane Bornet. Pour l’instant, seulement...
Antoine Malo