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Il ny a pas eu de surprise ce matin dans les villes, où dès le premier tour, les électeurs avaient offert la majorité absolue à lune des listes en présence. Les nouveaux conseils municipaux ont, dans tous les cas, confirmé le choix des citoyens. La gauche a donc officiellement glissé dans son escarcelle deux nouvelles villes. Les élus ont ainsi voté en faveur de François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, dans la ville de Tulle. Le député de Corrèze a recueilli 26 voix sur les 31 du conseil municipal, mettant ainsi un terme au mandat de Raymond-Max Aubert (RPR) soutenu durant la campagne par Bernadette Chirac. Mais le maire sortant est resté beau joueur, lui qui a souhaité bon courage et bon vent à son adversaire. Cest la même situation qui attendait Serge Monnier (UDF) au Puy-en-Velay. Sa concurrente socialiste Arlette Arnaud-Landau, créditée de 52,37% des voix au premier tour a recueilli 27 des 43 voix du conseil municipal fraîchement élu. Sa victoire permet à la gauche de reprendre les rênes dune ville dirigée par la droite, depuis 1935 !
Nouveau bail FN à Orange
Outre ces basculements confirmés, Paul Lombard, le maire sortant de Martigues a été largement réélu ce matin. Ayant obtenu plus de 64% des suffrages de ses administrés au premier tour, le maire communiste a fait le plein des voix de membres de sa liste (36 élus sur 43). Pas de piquant non plus à Amiens où le maire sortant Gilles de Robien (UDF) a obtenu 45 voix sur les 55 du conseil municipal. La gauche menée par le communiste Maxime Gremetz avait choisi de ne pas présenter de candidat. Même situation à Millau où Jacques Godfrain (RPR) a été réélu par le conseil municipal par 27 voix. Les sept élus de lopposition millavoise se sont abstenus tout comme à Narbonne. Michel Moynier (DVD) y a rassemblé les 34 voix des élus de sa liste, et retrouve ainsi son fauteuil. Enfin dès hier, la ville dOrange a resigné pour six ans de gestion frontiste. Jacques Bompard, le seul maire sortant du Front National, a obtenu la majorité au conseil municipal en sappuyant sur les 29 conseillers de son parti.
Benoît Martin
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