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Delanoë
Promenade sereine dans le XVIIIe
Dimanche 18 mars, 16h30 - Après avoir voté dans le VIe arrondissement, le candidat de la gauche parisienne s’est octroyé une pause-café dans le XVIIIe.

Bertrand Delanoë en visite dans le XVIIIe ce matin (Fabien Chamblanc)

Les crêches et les écoles bondées auront été l’un des thèmes de campagne favoris de Bertrand Delanoë. Quoi de plus naturel donc, pour le candidat socialiste à la mairie de Paris, de les visiter en ce jour d’élections. D’un pas léger, il a conclu, ce matin, sa campagne en faisant la tournée de quelques uns des 74 bureaux de vote de son arrondissement (le XVIIIe), souvent installés dans des établissements scolaires.
Attentionné, dès qu’il y pénètre, il confie son cigarillo incandescent à l’un de ses collaborateurs qui, à l’occasion, l’abrite aussi de son parapluie.
Entouré de quelques photographes et d’un staff allégé, le chef de file de la gauche parisienne commence sa ballade en s’enfermant dans une brasserie de la rue Ordener, pour y déguster un café avec son colistier Christophe Caresche, député PS du quartier. La clientèle balance entre l’attraction Delanoë et le “Téléfoot” dominical.

“Ah, non ! Aujourd’hui, on ne parle pas de politique”
Les photographes se massent devant la vitre, sous l’œil ironique des passants. “Ils ont l’air malin, ceux-là”, lâche une Parisienne. “L’inscription de ma fille à la crêche, ils en ont rien à faire !”
Si le candidat réside et vote dans le VIe, il lui arrive aussi de croiser des connaissances : “Vous avez fait votre service militaires avec mon cousin !”, confie une vieille dame rose d’émotion. “Dans l’armée de l’air, tout à fait !”, confirme-t-il. Un peu plus loin, il rencontre un responsable d’association qui l’interpelle sur un sujet très politique. “Ah, non ! Aujourd’hui, on ne parle pas de politique. Nous verrons ça plus tard !”, élude Bertrand Delanoë avec malice.
Après une bonne heure d’exhibition dans le quartier, il s’engouffre dans sa voiture électrique, garée devant la mairie... sur un arrêt de bus. Coïncidence ou pas, Philippe Séguin et ses colistiers arrivent peu après au même endroit.

Fabien Chamblanc & Olivier Feyt