En direct avec...Technikart
Mercredi 14 mars, 19h - “Décalé” disent certains, “branché” soutiennent les autres, “complètement allumé” affirment les derniers. Une chose est certaine : tous les mois en kiosque et tous les jours sur internet, le magazine Technikart aborde culture et société... avec son (certain) regard.
Pour les élections municipales, la rédaction a mis un coup de projecteur sur les listes de Dieudonné (les Utopistes) et des Mauves (parti gai et lesbien dirigé par l’éditrice Geneviève Pastre).
Claire Leloy, journaliste dans ce magazine et auteur de l’article sur les Mauves, nous donne son avis sur les rapports entre politique et société.


Coup de frais
Loin du discours politique conventionnel et “mortifère” (sic.), certaines candidatures font preuve d’une originalité régénératrice. “C’est un souffle d’air”, juge Claire Leloy.

Les hommes politiques se sont éloignés des réalités

A voir les “politiciens” évoluer dans leur sphère, on en vient à se dire que certaines réalités leur échappent. Leurs propositions sont si décalées des problèmes de la société actuelle qu’ils doivent vivre dans “un univers à part”, considère Claire Leloy.

L’imposture des “bobos”
Le terme de “bobos” n’est qu’une nouvelle forme sémantique pour nommer la classe moyenne. “Ils ont toujours existé” et, selon Claire Leloy, ces “bobos” qui influencent soi-disant la politique d’aujourd’hui ne sont rien de plus que la dernière “invention médiatique” en vogue.


Elections : les médias sont-ils un miroir fidèle ?
Les journalistes font-ils le travail nécessaire pour saisir les réels enjeux de ces élections ? Claire Leloy pense pour sa part que le traitement des événements est soit “trop chaud, soit trop froid”.


Recueilli par Maxime Fieschi
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En direct avec... Corse Matin
Mercredi 14 mars, 14h - A Bastia, Emile Zuccarelli est en ballotage favorable pour le fauteuil de maire. Paul Giaccobi, lui, a toutes les chances d’être réélu président du Conseil général. Explications avec Jean-Marc Rafaelli, journaliste politique à Corse Matin.
Faux suspense à la mairie
Largement en tête à la suite du premier tour, où il a obtenu 40% des suffrages, le radical Emile Zuccarelli est contraint à un second tour. Réélu d’entrée en 89 comme en 95, il voit sa suprématie contestée pour la première fois. Jean-Marc Rafaelli explique cet événement par “l’apparition d’une nouvelle liste apolitique”, mais selon lui le scrutin de dimanche ne devrait pas poser de problème au maire sortant.

Le quatrième larron
Corsica Nazione avec 12% des voix (500 de plus qu’en 1995) incarne pour Jean-Marc Rafaelli une composante incontournable du paysage politique corse. Selon lui “elle risque d’améliorer son score au second tour”, dans la mesure où les autres listes nationalistes modérées ne seront pas présentes.

Beaucoup de bruit pour rien?

Aucune surprise pour les cantonales. Jean-Marc Rafaelli ne doute pas qu’au soir du troisième tour le 23 mars, le radical de gauche Paul Giaccobi “soit encore président du conseil général”.

Tiberi ou la fierté corse
Sur l’île de Beauté, quelle que soit la tendance politique, les péripéties de Jean Tiberi et le vaudeville de la droite parisienne font sourire. Au-delà, Jean-Marc Rafaelli souligne que pour les Corses, le maire de Paris est avant tout natif de Corte. Un enfant du pays qui incarne à leurs yeux la valeur de combativité dont “ils retirent une certaine fierté”.

Propos recueillis par Caroline Caldier
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Lire
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- le processus de Matignon divise la gauche bastiaise